En l'espace de dix ans (1683-1692), 28 800 réfugiés ont été accueillis et soignés à Schaffhouse, à une époque où certains des 5 000 habitants de la ville souffraient eux-mêmes de la faim. Seuls quelques réfugiés ont été autorisés à rester, la plupart d'entre eux ont émigré plus loin. Les règlements de la Guilde leur interdisaient également de travailler.
Depuis 2016, une copie grandeur nature de ce médaillon en plâtre est exposée dans le passage de la Grosses Haus, devant les archives de la ville. Il représente un réfugié religieux de l'époque traversant des nids de serpents, protégé par la main de Dieu qui tient un rameau d'olivier. Au-dessus se trouve la bannière avec les mots : « Il faut souffrir et espérer 1687 ». À l'arrière-plan, des villages de montagne et un pin rappellent les origines des vallées montagneuses de France et du Piémont.
(texte par Doris Brodbeck)
Within ten years (1683-1692), 28,800 refugees were welcomed and cared for in Schaffhausen – at a time when some of the city's 5,000 inhabitants were themselves struggling with hunger. Only a few refugees were allowed to stay – most migrated further. Guild regulations also prohibited them from working.
Since 2016, a life-size copy of this plaster medallion has been on public display in the passageway of the Grosses Haus, in front of the city archives. It depicts a religious refugee of that time walking through snakes' nests, protected by the hand of God holding an olive branch. Above it is the banner with the words: "Il faut souffrir et espérer 1687" ('One must suffer and hope 1687'). In the background, mountain villages and a pine tree recall the origins of the mountain valleys in France and Piedmont.
(text by Doris Brodbeck)
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